L’impact des réseaux sociaux
On a beau se plaindre de perdre notre temps, les yeux rivés sur notre écran comme si à chaque seconde un évènement de la plus haute importance allait se produire. On y retourne chaque jour irrémédiablement, comme si c’était la première fois. Et ce n’est pas sans affecter notre humeur et nos comportements au quotidien.
On est conscient de perdre notre temps mais on y retourne
Encore une heure de perdue à « scroller » à l’infini, à scruter les profils des uns et des autres, à regarder les photos, lire les commentaires… Et pourtant demain on recommencera, et après-demain aussi. En oubliant à chaque fois qu’on a perdu notre temps pour rien.
La plupart des utilisateurs de réseaux sociaux pensent que cela améliore leur humeur alors qu’au contraire on sait aujourd’hui que cela aurait un impact plutôt négatif sur nos émotions. L’impact émotionnel des réseaux sociaux n’est pas à prendre à la légère surtout pour les personnes qui les utilisent de manière passive. En effet leurs utilisateurs qui ne feraient que consommer de l’information des autres auraient tendance à être de moins bonne humeur après avoir consulté les réseaux sociaux.
On a toujours peur de rater quelque chose
Perdre votre téléphone est devenu votre plus grande angoisse. Vous avez l’impression de ne plus vraiment exister : plus personne ne peut vous joindre et vous paniquez à l’idée que quelque chose puisse arriver dans que vous soyez au courant. Cette angoisse a maintenant un nom : la FOMO (Fear of Missing Out) ou la peur de rater un évènement ou une interaction, le syndrome des temps modernes. La FOMO se traduit quotidiennement par le besoin, l’urgence d’aller voir ce qui se passe sur les réseaux sociaux, et ce parfois plusieurs dizaines de fois par jour.
On est plus intimes avec des « inconnus »
Sans même parler de sites de rencontres, il est très facile de tisser des liens aujourd’hui grâce aux divers réseaux sociaux. On s’intéresse à un sport ou à un groupe de musique ? En deux clics on peut trouver un groupe Facebook, des Twittos ou des comptes Instagram pour en parler et échanger. Et les rencontres sont de moins en moins dématérialisées. On commence par rencontrer les gens en ligne puis on finit par les voir en vrai.
Par ailleurs, les réseaux sociaux permettent de rester en contact, au contraire, des personnes que l’on ne peut pas voir en vrai. Faire des rencontres et rester en contact sont donc facilités par les réseaux sociaux.
On peut jouer avec son identité
Twitter et Tumblr pour ne citer qu’eux permettent une forme d’anonymat qui nous laisse la possibilité de devenir quelqu’un d’autre ou en tout cas de s’exprimer librement. Tout ce qu’on ne peut revendiquer dans la vraie vie, peut se faire sur ces réseaux sociaux. Sur des sujets de société ou de politique par exemple, les discussions sont d’autant plus vives que les personnes sont anonymes. Ils offrent la possibilité d’affirmer tout haut ce qu’on ne peut pas dire en famille, à l’école ou au bureau.
Avec Facebook ou Instagram c’est différent, on a une autre manière de se créer une deuxième vie puisque sur ces réseaux nous sommes le plus souvent en contact avec nos amis ou notre famille. En revanche, ils offrent la possibilité de s’inventer une identité ou de contrôler ce que l’on peut révéler et à qui. On donne une image filtrée aux autres, de celui ou celle que nous voudrions être.
Oui c’est vrai. On devrait laisser un peu plus souvent nos téléphones et ordi à distance. Je me rappelle jeune on ne perdait pas autant de temps à rester à ne rien faire avec un tél à la main.