Une libido au top même après 50 ans
Le désir n’est pas une question d’âge, Arrivées à la cinquantaine et malgré les changements liés à la ménopause, les femmes peuvent continuer à avoir une vie sexuelle aussi épanouie que les hommes. Conserver sa libido est bien plus un défi au sein du couple qu’une lutte contre le temps qui passe.
L’importance de la sexualité
Les clichés ont la vie dure. Et plus encore en matière de sexualité. Une récente étude réalisée par une université de Pittsburgh, aux États-Unis, vient contredire l’idée que la libido diminue, voire disparait complètement, avec l’âge. Ce mythe populaire s’appuie sur le fait que la baisse hormonale au moment de la ménopause a un impact direct sur le désir sexuel.
Les chercheurs de Pittsburgh ont interrogé 354 femmes âgées de 48 à 73 ans sur l’importance de la sexualité dans leur vie. Premier constat : les femmes pour qui le sexe a une importance avaient trois fois plus de chance de conserver une vie sexuelle active que celles pour qui ça ne l’était pas, et ce en dehors de tous troubles sexuels. 85% des femmes interrogées étaient considérées comme sexuellement actives, autrement dit elles avaient eu un rapport sexuel dans les six derniers mois. L’étude révèle également qu’une femme sexuellement active à 30 ans le reste à 73 ans.
Une image positive de soi
Cette période de transition qu’est la ménopause est abordée différemment selon l’histoire que nous avons vécue mais aussi le milieu dans lequel nous évoluons, le regard de notre compagnon et celui que nous portons sur nous-même. Une femme qui se trouve toujours belle, malgré les rides et les petits kilos en plus, et à qui le compagnon renvoie une image positive d’elle-même se sentira plus affirmée dans sa féminité et son envie d’être désirée et de désirer.
Contrairement aux idées reçues, l’âge peut constituer un sérieux atout. Riche de ses expériences passées, la femme de 50 ans est souvent plus sûre d’elle et plus audacieuse. Une rencontre passée la cinquantaine peut donner naissance à une liaison torride et pleine de promesses.
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Une question de couple
Bien plus qu’un problème d’âge, la libido est avant tout une histoire de couple. Électrique au moment de la rencontre, le désir se transforme au fur et à mesure de la relation en un sentiment plus élaboré mais aussi plus incertain, avec un désir possiblement moins prononcé et le risque que la tendresse prenne le pas sur la sexualité.
Cet écueil, beaucoup de couples le vivent. Et pour peu que les amants se soient rencontrés à l’âge de 18 ans, la panne de désir peut très bien se manifester à 30 ans et non à 50 ans.
Et les hommes ?
Bien qu’ils ne soient pas concernés par la ménopause, les hommes connaissent le même virage personnel et parfois anxiogène lié à l’âge. Certaines craintes peuvent apparaitre : comme celle de ne plus être aussi performant que durant leurs jeunes années. Leur attention se porte d’avantage sur l’érection que sur le désir en lui-même, bien souvent parce qu’ils confondent les deux. La sexualité est vécue comme un besoin et un moyen de les rassurer sur le fait qu’ils sont bel et bien des hommes. Cette vision de la sexualité et de leur virilité les pousse bien souvent à faire l’amour sans même en ressentir le désir. D’où le risque de « panne ».