Aborder les sujets coquins avec son partenaire

Avoir des discussions sur des sujets intimes entre copines, on l’a toutes fait. En revanche, échanger avec le principal intéressé sur votre plaisir, le sien, vos petits bobos et vos fantasmes, c’est plus compliqué. Pourtant, vous n’avez pas idée du bienfait que cela peut vous apporter.

Chéri, c’est un peu long là !

On l’a toutes pensé à un moment donné. En 2008, un médecin américain s’est intéressé au sujet. Avec son équipe, il a mené une expérience sur cinquante couples afin d’évaluer, selon eux, la durée idéal de meurs rapports. Il apparaît qu’entre 7 et 13 minutes, les couples se jugeaient comblés. Au-delà de 13 minutes, ils commençaient à trouver le temps long.

Conclusion : s’il est contre-productif de le signaler sèchement à votre moitié à l’instant T au risque de le blesser, n’hésitez pas à lui glisser à l’oreille, hors contexte, qu’endurance n’est pas forcément synonyme de plaisir.

J’aimerais que tu me fasses…

Un couple sur la balançoireVous ressentez l’envie et/ou le besoin d’orienter votre partenaire sur ce que vous aimez mais vous n’osez pas aborder le sujet ? Rassurez-vous, nul besoin de faire un brief avant. Parler de ce que l’on ressent ou de ce que l’on souhaite faire lors du rapport intime peut être très excitant pour vous et votre partenaire.

Si vous n’aimez pas parler, un geste, un soupir, un gémissement peuvent aussi être un bon moyen de communiquer. Ne soyez pas passive, vous avez aussi le droit de mener la danse. Faire l’amour est avant tout un échange et une découverte de chaque instant.

J’ai moins de libido

Couple allongéNe pas discuter d’un désir qui se raréfie, c’est prendre le risque d’installer un malaise et de laisser à l’autre tout le loisir d’imaginer que quelque chose cloche. Et que ça vient (forcément) de lui. Or, une baisse de libido peut être provoquée par de multiples facteurs : le stress, l’angoisse de la performance, la fatigue, les soucis professionnels, scolaires ou personnels, la routine, l’arrivée d’un bébé ou certains médicaments et contraceptifs.

Des troubles sur lesquels mieux vaut échanger afin de désamorcer toutes les craintes. Pour relancer la machine, les jeux sensuels, le rire, les mises en scène (même hasardeuses) peuvent être bénéfiques.

Je dois te parler de quelque chose

Secret dans l'oreilleSi les mots doivent être bien choisis pour ne pas heurter la susceptibilité de votre partenaire, le moment et le contexte aussi ! Vous n’aimez pas la façon dont il vous caresse ? Évoquez la question dans un moment doux et complice. Non en lui balançant froidement : « Je n’aime pas quand… » mais en lui disant par exemple : « Tu sais ce que j’aime par-dessus tout ? C’est quand… ».

Une manière subtile de l’orienter vers vos préférences tout en le valorisant. Gardez en tête que votre partenaire n’est pas à votre place. Il est donc important de pointer du doigt vos plaisirs et la manière dont vous les ressentez. Il n’y a pas qu’un mode d’emploi !

Non, c’est non !

Non, c'est nonSi lors de rapports intimes entre partenaires consentants, il n’y a pas d’interdit, lorsqu’il y a réticence ou refus de faire quelque chose, il faut le dire. Nous avons tous nos préférences mais aussi des positions ou des caresses qui nous déplaisent. Il n’est pas question de se forcer (votre corps saura montrer son mécontentement !), mais de dire simplement « non » le moment venu.

Inutile d’argumenter en plein acte au risque de casser l’ambiance charnelle. Mieux vaut, par la suite, profiter d’un moment de tendresse pour lui expliquer que vous n’êtes pas fan de ça.

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