Ces intolérances alimentaires qui nous gâchent la vie
Les signes d’une intolérance alimentaire
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 15 à 20% de la population a été ou sera un jour confrontée à une intolérance alimentaire ou à une maladie allergique. Gluten, œuf ou encore lactose, l’un de ces trois aliments est peut-être en cause dans vos petits soucis de santé et vos inconforts quotidiens. Mais quels sont les signes d’une intolérance alimentaire ? Il s’agit principalement de manifestations de plusieurs symptômes qui se déclenchent suite à l’ingestion d’un aliment à des doses normalement supportées. Outre les douleurs intestinales, d’autres signes peuvent vous alerter.
En effet, les infections ORL à répétition, les rhumatismes, les migraines, les diarrhées, les pathologies cutanées ou encore la fatigue chronique peuvent être causées par un aliment que l’on ne tolère plus. Reste à être à l’écoute de son corps et de son alimentation pour trouver le coupable. Une solution : isoler l’aliment suspect et tester ses répercussions.
Zéro gluten : la solution miracle ?
Vous connaissez probablement quelqu’un de votre entourage proche ou lointain qui s’est un jour laissé tenter par le régime sans gluten. Il faut dire que cette grosse tendance alimentaire concerne un marché lourd de 40 millions d’euros. Si l’intolérance au gluten peut être détectable via une prise de sang, une sensibilité forte à cet aliment peut rester invisible lors de cet examen sanguin. Néanmoins sachez que l’intolérance au gluten dans sa manifestation la plus inconfortable concerne moins de 1% de la population.
Si 20% des personnes atteintes ne sont pas diagnostiquées, cela reste néanmoins marginal. En revanche, si vous ressentez un inconfort au quotidien en consommant à dose normale du seigle, du froment, de l’avoine, du blé ou de l’épeautre, vous pouvez tenter de supprimer pour un temps ces aliments qui contiennent du gluten afin de constater ou non une amélioration.
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Régime sans gluten : gare aux dérives
Si le mot « régime » figure bien dans l’intitulé, le sans gluten n’a pas pour objectif de vous faire maigrir. L’utiliser comme tel serait une erreur qui pourrait provoquer un déséquilibre alimentaire, des carences mais aussi des frustrations importantes.
En effet, les contraintes sont nombreuses et le décryptage d’étiquettes nécessaire tant le gluten se glisse partout (pain, céréales, préparations toutes faites, etc.), si bien que les industriels vous ont préparé des plats certifiés « zéro gluten ».
Pour l’endocrinologue et nutritionniste Vladimir Gretel, c’est là qu’il faut rester vigilant : il faut se méfier de ce qui a remplacé le gluten dans ces plats pour donner du goût ou pour apporter de l’élasticité. On a pu y mettre des additifs ou de l’huile de palme qui contient beaucoup de graisses néfastes pour la santé. Se priver de gluten, d’accord, mais gare à l’effet aggravant.
Stop au lactose
Ne plus supporter les produits laitiers peut s’avérer déprimant pour celles et ceux qui voient dans le lait, les yaourts ou le fromage des plaisirs quotidiens. La plupart des intolérants ressentent des crampes au ventre après avoir ingéré ce type d’aliment. Faites rapidement le test en buvant un verre de lait puis constatez les effets. La réponse se fait rarement attendre.
Heureusement, le lait et les yaourts se remplacent aisément par des crèmes et des laits végétaux (soja, noisette, épeautre), la purée d’amande ou la margarine se substitueront au beurre et le tofu au fromage.