Grains de beauté sous haute surveillance

Certains grains de beauté ne sont pas anodins. Tous nos conseils pour repérer les suspects…

Surveiller ses grains de beauté est important, en effet, certains mélanomes, cancers de la peau parmi le plus dangereux, peuvent se développer sur un grain de beauté (nævus) ou en prendre l’apparence. Leur guérison est souvent assurée quand ils sont détectés tôt.

Pour reconnaître un nævus suspect, la règle la plus simple est dite ABCDE : A pour Asymétrie ; B pour Bords (s’ils sont irréguliers) ; C pour Couleur (s’il y en a plusieurs sur le même grain de beauté) ; D pour Diamètre (s’il dépasse 6mm) ; E pour Évolutivité (quand le grand de beauté apparaît chez l’adulte ou se modifie).

Une ou plusieurs de ces caractéristiques doivent mener à consulter son dermatologue.

Grains de beauté sur le dos

Des peaux plus à risque que d’autres

Les personnes les plus susceptibles de développer un mélanome sont celles qui ont la peau, les yeux et les cheveux clairs et surtout tendent à prendre des coups de soleil plutôt qu’à bronzer lors de leur exposition au soleil. A l’inverse, les peaux noires et métissées sont beaucoup moins à risque, sauf sur les zones des mains ou la plante des pieds.

Il faut aussi être particulièrement attentif quand on a eu un mélanome (ou un proche parent), si on est immunodéprimé, que l’on a souvent pris des coups de soleil ou que l’on a de nombreux grains de beauté (plus de cinquante).

Les grains de beauté qui nous complexent

Avoir un grain de beauté mal situé peut entraîner un complexe ou plus simplement une gêne. Il est alors possible de se faire retire le grain de beauté inesthétique. Dans tous les cas, il est recommandé de faire analyser les grains de beauté retirés car même s’ils ne sont pas dangereux à l’œil nu, ce derniers peuvent réserver de mauvaises surprises une fois analysés par le laboratoire. Un conseil, pensez à faire analyser vos grains de beauté par un laboratoire spécialisé en dermatologie.

Faire des photos !

Le meilleur moyen de repérer l’apparition d’un nævus douteux, c’est encore de prendre des photos de son corps et de les comparer d’année en année. Les zones où se développent les mélanomes sont le tronc et les membres inférieurs mais tout le corps doit être inspecté.

Une visite annuelle chez le dermatologue est recommandée pour les personnes les plus à risque. Pour les autres une consultation tous les trois à cinq ans suffit.

Les faux ennemis

D’autres lésions pigmentées peuvent ressembler à des grains de beauté mais n’en sont pas, et ne présentent pas de risques. C’est le cas par exemple des taches de rousseur, qui apparaissent et disparaissent au gré des expositions solaires, et des taches de vieillesse, brunes et sans relief, qui se développent sur les mains des personnes âgées.

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