Les effets des différents acides gras sur l’organisme
Les aliments gras ou contenant du cholestérol sont régulièrement pointés du doigt pour leurs dangers sur le cœur, le taux de « mauvais » cholestérol… Qu’en est-il vraiment ? Faut-il tous les mettre dans le même panier ?
Les acides gras sont les molécules contenues dans les corps gras, plus souvent connus sous le nom de lipides. Il en existe une quarantaine, dont les acides gras essentiels : saturés ou insaturés. S’ils proviennent en grande partie de l’alimentation, le corps peut parfaitement en synthétiser lui-même.
Les lipides, constitués des acides gras, sont essentiels au bon fonctionnement du corps humain ! Ils apportent de l’énergie (des calories), contribuent à la régulation de la température corporelle, à la synthèse des hormones et sont des éléments essentiels à l’absorption des vitamines A, D, E et K. Ils rehaussent même l’éclat de votre teint ou de vos cheveux ! Ce sont eux qui produisent le sentiment de satiété et ils apportent texture et goût aux aliments. Mais voyons plutôt les effets de chaque groupe sur votre corps.
Les aliments contenant des acides gras insaturés ?
Un bon rapport de consommation d’oméga 6 par rapport aux oméga 3 se situe entre 1 unité pour 1 et 4 unités pour 1. Dans l’alimentation occidentale, ce rapport est compris en moyenne entre 10 unités pour 1 et 30 unités pour 1.
Les acides gras insaturés sont souvent incriminés : consommés en excès, ils augmentent le taux de « mauvais » cholestérol. Pourtant, ils sont d’importants constituants des membranes cellulaires.
On les retrouve dans le beurre, le fromage, la crème, le saindoux ou les graisses de bœuf, de porc, de canard, d’oie… ; mais aussi dans l’huile de palme ou l’huile de noix de coco et plus couramment dans les pâtisseries, les viennoiseries, les biscuits, les barres chocolatées ou les fritures.
Enfin les acides gras « trans » sont obtenus par un procédé industriel, à partir d’huiles végétales insaturées comme le soja, le maïs ou le canola. Ces huiles sont transformées en margarine et ont un effet clairement néfaste sur le cholestérol et les triglycérides.
Les médecins recommandent que les apports provenant des matières grasses représentent 30 % maximum des apports quotidiens en calorie, dont la moitié en oméga 9, un quart en oméga 3 et oméga 6 et un quart en acide gras saturés.
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Où trouve-t-on les oméga 3, oméga 6 et oméga 9 ?
Les oméga 3
Les poissons gras et leurs huiles sont une excellente source d’oméga 3, ainsi que les graines de lin, de chanvre ou les noix de Grenoble et les huiles qui en proviennent. Ces huiles ne doivent cependant pas être chauffées pour préserver leur apport. Les oméga 3 ont un effet protecteur sur la fonction cardio-vasculaire.
Les oméga 6
On les trouve dans les huiles de maïs, soja, tournesol. Ces huiles supportent mal la température. Mieux vaut les utiliser pour une cuisson au four. Les oméga 6 sont bons pour le taux de lipide sanguin mais consommés en excès, ils empêchent l’utilisation optimale des oméga 3.
Les oméga 9
Ils sont contenus dans l’avocat, les noix et les graines en général, l’huile d’olive, de canola ou d’arachides par exemple. Ils ont un effet bénéfique pour le cœur.
Qu’est-ce que le bon ou le mauvais cholestérol ?
En fait, ces termes désignent les transporteurs du cholestérol dans le sang. Le « bon » cholestérol est un transporteur qui a un effet « nettoyant » sur les artères, tandis que le « mauvais » cholestérol a un effet « encrassant ».