Vaincre le mal des transports
Nausées, vomissements, sueurs… le mal des transports, appelé aussi cinétose, touche un grand nombre d’entre nous lors de nos déplacements. Voici quelques astuces pour remédier à ces mauvais moments et gagner en sérénité.
Ce n’est pas un mal grave en soi, mais qui peut gâcher la vie d’un bon nombre de personnes, plus regardants à effectuer de longs trajets en raison des gênes occasionnées. Certains sont malades en voiture, d’autres en avion, en train ou en bateau… d’autres le sont même dans plusieurs moyens de transport ! Ce mal touche souvent les enfants et les femmes.
Le mal des transports est le résultat d’un conflit entre la perception visuelle, certains récepteurs situés dans les muscles, et la perception de l’oreille interne. Il s’agit d’un trouble de la perception et de l’équilibre qui affecte l’oreille interne. Autrement dit, ce que vous voyez ne correspond pas à ce que les récepteurs musculaires et votre oreille interne enregistrent. C’est ce déséquilibre qui va entraîner nausées et vomissements.
Pour les passagers stressés, le café reste à éviter car le but quand on est en mouvement est de se détendre au maximum. A éviter aussi : le confinement, les bruits agressifs et la nourriture trop grasse. Évitez autant que possible les mouvements brusques, en effet, ces derniers favorisent le déséquilibre tout comme le manque de sommeil, une mauvaise hydratation et le fait de lire des livres ou de jouer sur des écrans.
A savoir aussi, et contrairement à d’autres maladies, vomir ne soulage pas du mal des transport. Au contraire, on risque de se déshydrater et d’amplifier le mal ressenti. Un conseil donc, buvez beaucoup d’eau pour compenser.
Quels sont les symptômes ?
Le premier symptôme se caractérise par une sensation de mal-être. Vous devenez anormalement pâle, vous baillez et vous vous sentez fatigué. Plus embêtant, vous êtes pris de nausées et de vomissements, vous salivez beaucoup et vous êtes en hypothermie. Plus rare, vous faites un malaise dû à une crise d’hypoglycémie.
Et les remèdes ?
Rassurez-vous, les malades ne sont pas totalement impuissants. Déjà des gestes de bon sens : ouvrir les fenêtres, porter des vêtements amples et se positionner confortablement pendant le voyage.
Avant d’avoir recours aux médicaments, voici quelques petites astuces qui peuvent vous aider à vous sentir mieux et à anticiper les symptômes :
- Avant le départ, essayez de manger léger (évitez les produits gras), mais ne partez pas l’estomac vide. Dormez bien la vieille du trajet.
- Durant un voyage en voiture, placez-vous de préférence à l’avant du véhicule. Dans un train, privilégiez le sens de la marche. Évitez de lire, regardez au loin et fixez l’horizon. Pour les enfants, pensez à acheter un rehausseur afin qu’ils puissent bien voir la route. Tout au long de trajet, mangez en petites quantités pour calmer les contractions de l’estomac. Durant les pauses, essayez de prendre l’air le plus souvent possible. En voiture, ouvrez la fenêtre régulièrement et arrêtez-vous fréquemment. Lors d’un voyage en mer, placez-vous à l’extérieur si possible.
Si toutes ces petites astuces ne suffisent pas à vous soulager, des médicaments peuvent vous venir en aide. Les antihistaminiques antinauséeux à base de diphénhydramine (comme Nautamine) peuvent être pris une heure avant le départ, puis renouvelables si nécessaire. Attention, ils sont des effets de somnolence importants (à éviter pour les conducteurs).
Apprendre à se détendre
Le yoga peut aider à gérer les situations désagréables engendrées par les transports. Le yoga permet de travailler sa respiration
Autre solution, les patchs à coller environ 10 heures avant le trajet et qui agissent durant 72 heures. Ils sont surtout adaptés pour un long trajet ou une croisière. Vous pouvez aussi avoir recours à des remèdes un peu plus doux tels que l’homéopathie, la phytothérapie, l’aromathérapie et la naturopathie. La Cocculine est le médicament homéopathique traditionnellement utilisé dans le mal des transports. Elle se présente sous forme de comprimés ou granulés.
Enfin, boire une tisane de gingembre frais durant tout le trajet (2 cuillerées à café de racine par tasse d’eau bouillante) s’avère un bon remède. Bon voyage !