Une rentrée harmonieuse
Se sentir mieux au travail, être zen à la maison et en harmonie avec soi-même, le trio gagnant d’une rentrée réussi. Impossible ? Pas vraiment. Voici les clés pour arriver à concilier travail et famille tout en s’octroyant des moments « off », essentiels à notre équilibre. Et attaquer cette nouvelle année du bon pied.
Mieux au travail
Entre l’open-space qui nuit à votre envie d’isolement, les dossiers qui s’empilent sur votre bureau, la tonne de mail qui s’entasse dans votre boîte aux lettres et les heures qui filent les unes après les autres sans vous laisser une minute de répit pour vous ressourcer, le bureau prend parfois des airs hostiles où il devient nécessaire de tout faire pour rendre les lieux plus prompts au plaisir et au bien-être. Vous y passez la majorité de votre journée, il serait idiot de ne pas en profiter.
Survivre en open-space
Créez votre bulle et respecter celles des autres
Si votre boss le permet, isolez-vous en musique avec votre baladeur MP3 et/ou écoutez vos documents sonores avec un casque aux heures les plus bruyantes (entre 10h et 11h le matin et dans le milieu de l’après-midi). Le reste du temps, montrez-vous disponible en laissant votre casque de côté.
Imposez vos règles
Marre d’être dérangés toutes les dix minutes par vos voisins pour un oui ou pour un non ? Délimitez votre espace : barricadez-vous derrière une plante et/ou une pile de dossiers et « personnalisez » votre bureau. Vous y gagnerez en intimité. Exigez de vos collègues qu’ils vous contactent par téléphone ou par mail avant de vous solliciter et dressez une liste de vos priorités.
Cherchez la tranquillité
Rien ne vous empêche de venir plus tôt le matin ou de déjeuner plus tard. Vous profiterez ainsi de quelques moments de répit.
Gérer sa boite mail saturée
Selon l’Observatoire sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (ORSE), près de 6 salariés sur 10 consacrent deux heures par jour à gérer leur boîte mail et 7 managers sur 10 déclarent souffrir de surcharge d’information. Sans compter qu’il ne faut pas moins de 64 secondes pour se concentrer après avoir lu un mail. De quoi apprendre à gérer cette corvée.
Disciplinez-vous
8 mails sur 10 peuvent être traités dès leur ouverture. Or, nous accumulons jusqu’à l’explosion. Soumettez-vous à la règle « EFA » : Effacer, Déléguer ou Agir.
Allégez votre boîte
Enregistrez les mails clés (du type : A garder, Nouvelle procédure…) et les fichiers nécessaires mais encombrants sur votre disque dur. Pour les autres, effectuez une recherche filtrée de vos mails par taille. Vous identifierez aussitôt les pièces qui pèsent une tonne. Pensez aussi à vider votre corbeille d’éléments supprimés et à désactiver les accusés de réception automatiques (reçus et lus), souvent inutiles.
Débarrassez-vous des parasites
Avez-vous vraiment besoin de recevoir ces 15 newsletters et ces 8 alertes quotidiennes auxquelles vous vous êtes abonnés ? Identifiez les plus pertinentes et créez un dossier pour les garder sous le coude.
Faites le tri
Créez des catégories (dossiers, éléments de réunion, visuels…) pour y glisser vos mails ou paramétrez un aiguillage automatique (par exemple si le mail est envoyé par X et contient le mot Y dans l’objet alors l’envoyer direct dans le dossier Z).
Associez des marquages couleurs qui différencieront les mails dont vous être le seul destinataire de ceux envoyés en copie. Identifiez aussi les messages émis par vos responsables. Sur Gmail, optez pour les onglets de réception pré-triés : « principaux / réseaux sociaux / promotions ».
Formez-vous
Personne ne le fait, et pourtant des tutoriels simples existent sur Internet. Ils sont disponibles en quelques mots clés via votre moteur de recherche préféré.
Instaurer des moments off
Travailler toute une journée avec pour seule pause un repas dévoré en trente minutes chrono, ce n’est pas possible. Mais surtout, c’est anti-productif. Alors on évite le tunnel « boulot-boulot-boulot » et on privilégie le bien-être au profit de l’efficacité.
La règle des 52/17
Une étude menée par un groupe de médias letton a estimé le ratio magique « travail/repos ». Grâce à un logiciel, ils ont mesuré la productivité des employés et ont conclu que le rythme idéal revenait à travailler intensément 52 minutes suivies de 17 minutes de pause.
Une conclusion loin d’être surprenante quand on sait que le cerveau est un muscle et que, de ce fait, le surmener revient à l’épuiser et donc à perdre en capacité. Les pauses doivent être sciemment utilisées. De quoi être prêt pour le prochain sprint cérébral.
Les pics de vigilance
D’après les chrono-biologistes, notre efficacité est à son apogée en cours de la journée entre 10h et 11h et de 15h30 à 16h30. C’est à ces moments-là que le taux de sucre dans le sang est élevé. A l’inverse, notre vigilance baisse aux alentours de 17h.
De quoi profiter de ces indications pour caler nos moments « off » de la journée ou les tâches qui ne nécessitent pas trop d’efforts. Car en s’abrutissant non-stop devant notre écran, inutile de préciser que les moments les plus aptes à travailler vont pâtir de cette volonté de rester scotché à tout prix devant l’ordinateur.
Se déconnecter pour mieux travailler
Mais faire une pause signifie-t-il « checker » son compte Facebook ou jouer en ligne à Candy Crush ? La réponse est non. Car à tenter de s’aérer l’esprit en restant connectés à notre outil de travail, cela renforce l’épuisement de notre cerveau sans cesse sollicité. L’idée est donc de lire, de marcher, de discuter de loisirs avec un collègue autour d’un café, de prendre l’air dans avoir besoin de fumer, de méditer si un espace s’y prête, de chanter… bref, de tout faire sauf travailler !
Le sport comme clap de fin
Privilégiez une activité sportive entre 17h et 19h (si possible). C’est, selon une étude du Clinical Research Centre of the University of Chicago, le moment le plus propice pour relâcher les tensions de la journée. De quoi rentrer chez soi la tête vidée de tous les tracas du travail et limiter les décisions hâtives poussées par la fatigue.
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Mieux en famille
Entre le travail, les devoirs des enfants, leurs caprices, les vôtres et votre couple pour lequel vous n’arrivez plus à dégager du temps, la vie de famille devient aussi stressante qu’entre les murs de votre boîte. Et si injecter deux ou trois détails suffisait à insuffler un air nouveau ?
Débranchez !
Et si ça s’impose pour vous, cela s’impose surtout pour vos enfants. Un mineur passe en moyenne 1450 heures par an devant les écrans, soit plus de 3h30 par jour d’après un rapport de l’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF). De quoi l’abrutir pour la soirée et renforcer le fossé entre vie réelle et virtuelle. Instaurez donc des soirées où la connexion Internet est coupée mettez tous les smartphones dans un panier.
Cuisinez ensemble
Ras le bol de crier « à table ! » seule face à votre cordon bleu ? Impliquez vos enfants (et votre moitié, si ce n’est déjà fait !). D’après les nutritionnistes, il est essentiel de les faire participer. Profitez des marchés pour leur faire toucher et sentir des produits frais. Responsabilisez-les en les laissant prendre part à la préparation des repas.
L’aspect didactique de la démarche encouragera leurs pulsions créatives et provoquera un sentiment de fierté à la dégustation. Sans compter le rôle fédérateur et jouissif de la transmission.
Échangez par le jeu
Quelles activités partagez-vous avec vos enfants de plus de 12 ans ? Si les activités manuelles ou le sport ne sont pas leur fort, optez pour le jeu de société aussi stimulant pour les enfants que pour les adultes (Taboo, Time’s up, UNO, Monopoly, jeu de mimes…). Calez une soirée par semaine spéciale « Games ». Si ça vous semble vieux jeu, attendez de voir ce que cela peut vous apporter !
Faites du sport à deux
Vous ne faites plus que les corvées ensemble ? Le sport est une bonne façon de consolider votre team. On privilégie :
- Les activités outdoor : aller courir ensemble le dimanche matin au bord de l’eau, c’est bien. Faire une balade à vélo, c’est top ! On décompresse, on s’oxygène, bref, on est bien.
- Le jeu par le sport : Jouez ensemble mais chacun dans l’équipe adverse. Une situation qui permet de s’amuser de l’esprit de compétition de l’autre, voire de trahir ses coéquipiers pour rendre service à votre amoureux, qui saura apprécier au passage le petit sacrifice.
Mieux avec soi
Ralentissez
On le dit souvent, le temps passe trop vite. Et si nous étions maîtres de ces secondes qui nous rongent ? Car au-delà des règles du temps, c’est bien notre course à la rapidité, au « tout, tout de suite » qui nourrit ce sentiment de stress lequel agit comme une bombe à retardement.
L’itinéraire « bis »
Stop au virtuel (mal de notre siècle ?) et place au réel, aux chemins plus longs, à la marche plutôt qu’à la voiture, aux mains dans la terre, à la qualité plutôt qu’à la quantité, aux journées contemplatives plutôt qu’aux samedis frénétiques.
Le tempo gusto
En clair : le rythme idéal. Une notion difficile à trouver mais qui commence par un ralentissement progressif de notre quotidien. On allège son emploi du temps en renouant avec les priorités et en réduisant les zigzags qui polluent notre quotidien.
L’expérience
En voyage ou en weekend, on abandonne guides et appareils photos et on part à la rencontre des populations, des commerçants et des artisans. On ne consomme pas : on expérimente.
Considérez votre corps
Et pas seulement comme un poids qui indiquerait si oui ou non vous êtres sur la bonne courbe ! L’idée est de renouer avec chaque membre de votre corps pour vous reconnecter non pas à votre image, sans cesse exploitée, mais à votre « mécanique ». Des activités ont des vertus reconnues dans la prise en compte de l’existence de notre organisme dans son ensemble.
La danse contre la dépression
Une étude publiée dans l’International Journal of Neuroscience révèle que la thérapie par les gestes et les mouvements de la danse permettent de soigner la dépression et le stress. En cause ? La mécanique du mouvement qui contrôlerait les niveaux de sérotonine et de dopamine présents dans le corps. Pas besoin d’être un danseur étoile. Mettez une musique à la fois lente et intense, puis adaptez vos gestes amples au rythme. Bref, lâchez prise !
La méditation pour se recentrer sur soi
Inutile d’être un pro du yoga pour faire cet exercice simplissime qui ne requiert rien d’autre que de s’isoler dix minutes dans la pénombre et sans bruit. Allongés sur le dos, les bras le long du corps et les paumes vers le ciel, fermez les yeux. Tout en respirant lentement par le nez, visualisez chaque partie de votre corps en commençant par vos orteils et en finissant par votre crâne.
Vous sentez et visualisez chaque élément, prenez conscience de chaque organe et de leurs mouvements : la circulation sanguine dans vos jambes, vous poumons qui se gonflent, les battements de votre cœur qui ralentissent, votre mâchoire qui se détend, vos paupières qui s’alourdissent. Vous pouvez aussi poser les mains à plat sur votre ventre et tenter de sentir, sous vos paumes, les battements de votre cœur.